2024 - 300 KM de BARI vers SANTA MARIA DE LEUCA

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Sillonner l'Italie du sud à pied avec ses deux petits fils de 14 et 15 ans pendant deux semaines et 300 km, voilà une activité dont tous les grand-pères ne peuvent que rêver. 
Il s'agissait de finir la randonnée de Rome à Santa Maria de Leuca commencée en 2022 et malheureusement interrompue à Bari pour cause de fracture du pied, ce qui est, faut-il le dire, rédhibitoire pour un randonneur au long cours. 
Bon pas, bon esprit, bon engagement, Mathieu et Gaspard font mon admiration tout au long du parcours. Très peu de dénivelé puisque nous longeons la mer pratiquement tout au long du chemin, donc une balade sans grande difficulté si ce n'est le poids des ans qui pèse sur mes épaules en plus de celui de mon sac à dos. 

Quelques jolis champs de fleurs printanières me ravissent. 




Des haies entières de pittosporum nous inondent d'un parfum suave et délicieux. 

Quelques magnifiques villes, Lecce, Otranto, Polignano mais le reste de la province des Pouilles est très décevant. Un bord de mer sans aucun intérêt, ni aucune plage, avec des villages de vacances de construction récente mais, en cette saison, totalement vides, sales, sans voirie, les rues envahies d'herbes folles. 

Après Bari, sur des chemins à 4 ou 5km de la mer, des oliviers multicentenaires bordent le chemin dans des poses extraordinaires. Je suis convaincu que certains d'entre eux sont là depuis l'époque romaine. 




De temps à autres au bord des oliveraies des structures rondes en pierre, typiques de cette province, probablement des abris pour ranger les outils des cultivateurs. Certaines ont l'air bien branlantes et je n'ose m'y aventurer.  






Puis, après Brindisi, c'est la province du Salento, dont la principale richesse depuis la nuit des temps, la culture de l'olivier, est dévastée par une bactérie, la xylella fastidiosa qui dessèche les arbres et les font mourir. En résulte une catastrophe sociale pour la population, avec l'obligation d'arrachage de plus de 10 millions d'arbres et une catastrophe écologique avec des paysages d'arbres morts, sinistres. 



Enfin l'arrivée au joli port de Santa Maria de Leuca que je suis content d'atteindre après une marche de 2000km cumulée depuis le col du Grand Saint Bernard à la frontière suisse.